Comment retirer une cheville molly avec un tournevis : guide complet 2025

Pour retirer une cheville molly avec un tournevis, dévissez d’abord complètement la vis centrale, puis utilisez un tournevis plat pour plier la collerette métallique vers vous. Cassez cette collerette avec une pince, et poussez enfin le corps de la cheville dans la cloison avec le tournevis. Cette méthode simple nécessite seulement un tournevis plat, une pince et quelques minutes de patience. Le trou restant se rebouche facilement avec de l’enduit. 🔧​

Tableau récapitulatif des méthodes de retrait

MéthodeOutils nécessairesDifficultéTaille du trou final
Tournevis + PinceTournevis plat, pince à becFacileDiamètre de la cheville
Tournevis + MarteauTournevis plat, marteauMoyenneDiamètre de la cheville
PerceusePerceuse, foret métalFacileDiamètre de la cheville
Enfoncement directTournevis, marteauRapideTaille de la collerette

A LIRE AUSSI : Comment tester des fusibles : guide complet pour diagnostiquer et vérifier l’état des protections électriques

Comprendre le fonctionnement d’une cheville molly

Maîtriser le retrait d’une cheville molly demande avant tout de comprendre son mécanisme d’expansion et sa structure particulière. Cette fixation métallique se compose de deux parties distinctes : la collerette visible qui reste contre le mur et le corps expansé qui se déploie derrière la cloison creuse lors du serrage.

Le principe d’ancrage repose sur l’écartement des ailettes métalliques situées à l’arrière de la cheville. Quand vous vissez la vis centrale, ces ailettes s’ouvrent comme un parapluie et viennent se plaquer contre la face interne de votre cloison en placo. Cette expansion crée une prise solide capable de supporter des charges importantes selon le type de molly installé. ​

La cheville molly classique nécessite un pré-perçage et supporte des charges modérées comme des cadres ou petites étagères. Sa structure standard facilite grandement les opérations de retrait ultérieur. La version auto-perceuse dispose d’une pointe qui traverse directement le placo sans perçage préalable, tandis que la molly auto-foreuse offre une résistance maximale pour fixer des éléments lourds. ​

Identifier le type de molly installée vous aide à adapter votre technique de retrait. Les chevilles récentes possèdent souvent des collerettes plus fines et plus faciles à casser, tandis que les modèles anciens présentent parfois des métaux plus résistants. Cette connaissance préalable évite les mauvaises surprises durant l’intervention et permet de choisir les bons outils dès le départ.

Préparation et outils indispensables

Rassembler le matériel adéquat constitue la première étape cruciale pour réussir proprement le retrait de votre cheville molly. Cette préparation minutieuse vous évite les interruptions frustrantes et garantit un résultat professionnel sans dégâts sur votre revêtement mural.

Votre trousse d’outils de base doit comprendre un tournevis plat de taille moyenne, une pince à bec et éventuellement un marteau léger. Je recommande également de prévoir un aspirateur pour nettoyer les débris métalliques et un enduit de rebouchage prêt à l’emploi pour finaliser les réparations. Ces accessoires complémentaires facilitent grandement le nettoyage final et la remise en état de votre surface murale. ​

Protégez votre espace de travail en disposant une bâche ou des journaux au sol pour récupérer les éventuelles chutes de plâtre ou de peinture. Cela étant dit, cette précaution simple vous évitera un nettoyage fastidieux après l’intervention. Vérifiez également l’éclairage de votre zone de travail : une bonne visibilité reste essentielle pour manipuler avec précision les petites pièces métalliques de la cheville.

Choix du tournevis approprié

Sélectionner le bon tournevis détermine largement la facilité de votre intervention et la qualité du résultat final. Un tournevis plat de largeur moyenne (6 à 8 mm) offre le meilleur compromis entre précision et force de levier pour soulever la collerette métallique sans abîmer le placo environnant.

Évitez les tournevis trop fins qui risquent de se tordre sous l’effort ou de glisser, créant des rayures disgracieuses sur votre revêtement. À l’inverse, un outil trop large pourrait endommager une zone plus importante que nécessaire autour de la cheville. La longueur idéale se situe autour de 15 cm pour disposer d’un levier suffisant tout en conservant un contrôle précis des mouvements. ​

Privilégiez un tournevis à manche ergonomique qui offre une meilleure prise en main durant les manipulations délicates. Cette caractéristique devient particulièrement appréciable lors du pliage de la collerette qui demande des gestes mesurés et répétés. Un outil de qualité réduit également les risques de blessure liés à une prise défaillante durant l’effort.

Sécurisation de la zone de travail

Délimitez clairement votre périmètre d’intervention pour travailler dans de bonnes conditions sans risquer d’endommager les éléments environnants. Retirez ou protégez les objets fragiles situés à proximité immédiate de la cheville à extraire, particulièrement si vous devez utiliser un marteau pour certaines techniques.

Il faut savoir que les projections de débris métalliques peuvent survenir lors de la cassure de la collerette. Portez donc des lunettes de protection, surtout si vous travaillez au-dessus de votre tête sur un plafond ou une partie haute de mur. Cette précaution élémentaire préserve votre sécurité durant toute la durée de l’intervention délicate. ​

Méthode principale : tournevis et pince

Cette technique représente l’approche la plus courante et la plus fiable pour extraire proprement une cheville molly sans créer de dégâts importants sur votre cloison. Sa popularité s’explique par sa simplicité d’exécution et son taux de réussite élevé, même pour les bricoleurs débutants.

Le principe consiste à désolidariser progressivement la collerette du corps de la cheville pour ne conserver qu’un trou de petit diamètre à reboucher. Cette approche méthodique demande un peu de patience mais garantit un résultat esthétique optimal avec un minimum de réparations ultérieures. ​

Retrait de la vis centrale

Commencez par dévisser complètement la vis qui maintient la cheville en tension dans votre cloison. Utilisez un tournevis cruciforme adapté à la tête de vis et tournez dans le sens antihoraire jusqu’à extraction totale. Cette étape libère la pression sur les ailettes métalliques situées derrière le placo.​

Conservez précieusement cette vis si elle demeure en bon état : elle pourra resservir lors d’une future fixation avec une nouvelle cheville. Sachez que certaines vis peuvent être grippées par la corrosion ou serrées excessivement fort lors de l’installation initiale. Dans ce cas, utilisez un dégrippant et patientez quelques minutes avant de reprendre le dévissage avec une force progressive.

Pliage de la collerette métallique

Positionnez votre tournevis plat entre la collerette de la molly et la surface du mur, en prenant appui sur le bord métallique sans toucher le placo. Effectuez des mouvements de levier délicats pour soulever et plier chaque section de la collerette vers l’extérieur. Cette opération demande de la finesse pour ne pas fissurer le revêtement environnant.​

Procédez section par section en travaillant tout le pourtour de la collerette jusqu’à obtenir des plis marqués sur tous les côtés. Notez que le métal peut résister davantage sur certaines chevilles anciennes ou de qualité supérieure. Dans ce cas, alternez entre le tournevis pour amorcer les plis et la pince pour les accentuer progressivement sans forcer brutalement.

Cassure et extraction de la collerette

Utilisez votre pince à bec pour saisir fermement une section pliée de la collerette et tirez d’un mouvement sec vers vous. Le métal affaibli par le pliage se rompt généralement sans résistance excessive. Répétez cette opération sur chaque section jusqu’à détachement complet de la partie visible de la cheville. ​

Il convient de noter que certaines collerettes se détachent d’un seul bloc tandis que d’autres se fracturent en plusieurs morceaux. Les deux situations restent normales et n’influencent pas le résultat final. L’important consiste à éliminer totalement la partie métallique visible pour ne laisser qu’un orifice circulaire propre dans votre cloison.

A LIRE AUSSI : Comment retirer une vis foirée : méthodes efficaces et sûres

Techniques alternatives efficaces

Bien que la méthode traditionnelle au tournevis et à la pince reste la plus répandue, d’autres approches peuvent s’avérer plus adaptées selon les circonstances particulières de votre intervention. Ces alternatives offrent des solutions complémentaires face aux situations complexes ou aux chevilles récalcitrantes.

Méthode percussion avec marteau

Cette technique dynamique convient particulièrement aux chevilles anciennes dont la collerette résiste aux tentatives de pliage classique. Le principe consiste à désolidariser directement le corps de la collerette par percussion contrôlée, créant une séparation nette entre les deux éléments. ​

Après avoir retiré la vis, repositionnez-la sans la visser et maintenez-la en appui sur le fond de la cheville. Frappez d’un coup sec avec un marteau léger pour rompre la liaison entre le corps expansé et la collerette frontale. Cette percussion ciblée évite les manipulations délicates de pliage tout en préservant l’intégrité du revêtement mural environnant.

Vous devrez ensuite repositionner la vis de travers dans l’orifice pour accrocher la collerette restante et la tirer vers l’extérieur. Cette manœuvre finale demande un peu de dextérité mais s’avère généralement efficace même sur les chevilles les plus tenaces. L’avantage principal réside dans la rapidité d’exécution une fois la technique maîtrisée. ​

Perçage de la collerette

L’utilisation d’une perceuse équipée d’un foret métal constitue une solution radicale mais très efficace pour les chevilles impossibles à démonter par les méthodes conventionnelles. Cette approche mécanique convient particulièrement aux interventions multiples ou aux chevilles installées dans des matériaux durs. ​

Sélectionnez un foret de diamètre approprié (généralement 6 à 8 mm) et percez directement au centre de la collerette métallique. Cette opération désolidarise instantanément la partie frontale du corps de la cheville qui tombe alors dans la cloison. La rapidité d’exécution compense largement le léger bruit généré par la perceuse.

Cette méthode présente l’avantage de fonctionner systématiquement, indépendamment de l’état ou de l’âge de la cheville à extraire. De plus, elle produit un trou parfaitement circulaire et propre qui se rebouche aisément avec un point d’enduit standard.

Finalisation et rebouchage du trou

Une fois la cheville molly extraite, la remise en état de votre surface murale nécessite quelques gestes simples mais précis pour obtenir un résultat invisible. Cette étape finale conditionne l’aspect esthétique global de votre intervention et sa durabilité dans le temps.

Le nettoyage préalable du trou s’avère indispensable pour garantir une bonne adhérence de l’enduit de rebouchage. Aspirez soigneusement tous les débris de plâtre, de peinture ou de métal qui pourraient compromettre la tenue de votre réparation. Cette préparation minutieuse évite les problèmes de fissuration ou de décollement ultérieurs. ​

Vérifiez que le corps de la cheville soit bien tombé à l’intérieur de la cloison et ne gêne pas le rebouchage. Dans le cas contraire, poussez-le davantage avec un tournevis ou un objet pointu jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement de l’orifice. Cette vérification évite les mauvaises surprises lors de l’application de l’enduit de finition.

Application de l’enduit de rebouchage

Choisissez un enduit prêt à l’emploi adapté aux supports en plaque de plâtre pour faciliter votre intervention et garantir une compatibilité optimale avec votre cloison. Ces produits modernes offrent une excellente adhérence et un séchage rapide sans retrait excessif. ​

Appliquez l’enduit en léger excès par rapport au niveau du mur pour compenser le retrait naturel lors du séchage. Lissez immédiatement à la spatule en débordant légèrement sur la peinture environnante pour assurer une transition progressive. Cette technique d’application garantit un résultat final parfaitement plan après ponçage et finition.

Ponçage et finition

Après séchage complet de l’enduit (généralement 2 à 4 heures selon l’épaisseur et l’humidité ambiante), poncez délicatement la zone réparée avec un abrasif fin grain 220. Cette opération élimine les excès d’enduit et crée une surface parfaitement lisse prête à recevoir la finition. ​

Dépoussiérez soigneusement la zone poncée avant d’appliquer la peinture de finition. Utilisez un pinceau ou un rouleau de petite taille pour éviter les démarcations visibles avec le revêtement existant. Une ou deux couches suffisent généralement pour masquer complètement la réparation et retrouver l’aspect d’origine de votre mur.

A LIRE AUSSI : Comment dévisser une vis Torx bloquée : méthodes efficaces et outils adaptés

Erreurs à éviter absolument

Certaines maladresses fréquentes peuvent transformer une intervention simple en catastrophe esthétique nécessitant des réparations importantes et coûteuses. Identifier ces pièges vous permet d’adopter les bons réflexes dès le début de votre intervention.

L’erreur la plus commune consiste à forcer brutalement sur la collerette sans avoir préalablement retiré la vis centrale. Cette précipitation provoque souvent l’arrachement d’une zone importante de placo autour de la cheville, créant un trou béant difficile à réparer proprement. Prenez toujours le temps de procéder méthodiquement, étape par étape. ​

Une autre faute fréquente réside dans l’utilisation d’outils inadaptés ou de mauvaise qualité qui peuvent glisser et endommager le revêtement environnant. Investissez dans des outils corrects et vérifiez leur état avant chaque utilisation pour éviter les accidents prévisibles. ​

Mauvais choix d’outils

Utiliser un couteau ou un objet tranchant à la place d’un tournevis plat représente une erreur dangereuse qui peut provoquer des blessures graves. Ces outils inadaptés n’offrent pas la précision nécessaire pour les manipulations délicates et risquent de déraper violemment sous l’effort. Respectez impérativement les recommandations d’outillage pour votre sécurité.

De même, employer une pince trop imposante ou aux mâchoires dentelées peut marquer définitivement la peinture ou le revêtement adjacent. Privilégiez une pince à bec de taille raisonnable avec des surfaces de contact lisses pour préserver l’esthétique de votre mur. ​

Précipitation dans les gestes

La tentation de forcer constitue le principal ennemi d’une extraction propre et réussie. Si la collerette résiste aux premières tentatives, changez d’approche plutôt que d’augmenter la force appliquée. Cette patience évite les dégâts irréversibles sur votre cloison et garantit un résultat professionnel.

Prenez également le temps de bien positionner vos outils avant chaque manipulation. Un tournevis mal placé peut rayer la peinture ou créer des enfoncements indésirables dans le placo. Ces défauts esthétiques demandent ensuite des réparations supplémentaires qui compliquent inutilement votre intervention.

Retirer une cheville molly avec un tournevis relève finalement d’une technique accessible à tous les bricoleurs, à condition de respecter la méthodologie appropriée et de s’armer de patience. Les trois méthodes présentées vous offrent des solutions adaptées à toutes les situations, depuis la cheville récente jusqu’au modèle ancien récalcitrant. N’hésitez pas à tester d’abord sur une cheville peu visible pour vous familiariser avec les gestes avant d’intervenir sur des zones importantes de votre habitat. Cette approche progressive vous permettra d’acquérir rapidement l’expérience nécessaire pour des interventions futures rapides et propres. 🏠

4 réflexions au sujet de “Comment retirer une cheville molly avec un tournevis : guide complet 2025”

Laisser un commentaire